Le point sur les masques Depuis l’obligation du port du masque dans les espaces publics clos (à la date du 20 juillet 2020), les commandes de masques transparents ont explosé. Les fabricants des 4 masques homologués par la Direction générale de l'armement peinent aujourd’hui à répondre à toutes les demandes. En effet, les délais de fabrication et de livraison ont été allongés. Ils varient de plusieurs jours à plusieurs semaines selon les fabricants. Malgré son succès, le port du masque transparent montre parfois ses limites. Certaines personnes sourdes ou malentendantes évoquent sur les réseaux sociaux et dans la presse des problèmes liés à la buée, aux reflets… Le port de ces masques transparents ne doit pas être considéré comme la solution miracle pour échanger avec des personnes sourdes ou malentendantes, comme le souligne le Docteur Drion dans son article : « si les masques à fenêtres ou à hublots peuvent être une partie de la solution, ils sont très loin d’être la solution unique ». C’est aussi à la population entendante de s’adapter au mode de communication de la personne sourde ou malentendante qu’elle rencontre : passer par l’écrit, parler en Langue des signes française, utiliser une application de transcription écrite, mimer…
Début septembre, Elisabeth Borne, ministre du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion, et Sophie Cluzel, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre en charge des personnes handicapées, ont annoncé des dispositifs de prise en charge du financement des masques inclusifs par le FIPHFP (secteur public) et par l’Agefiph (secteur privé).
Du côté de l’Education nationale, le ministre a déclaré début septembre que des masques à fenêtre transparente seraient commandés pour les professeurs qui ont un élève sourd et les enseignants de maternelle. Homologation, coût, entretien… Surdi Info vous dit tout sur les masques transparents dans son article en ligne dédié.
Les PEJS peinent encore à se mettre en place 3 ans après leur création
Pour rappel, les PEJS ont été créés pour répondre aux textes législatifs qui pose le principe de « la liberté de choix entre communication bilingue (langue des signes et langue française) et une communication en langue française » tout en restant dans le cadre de l’école inclusive. Il manque en effet des professeurs formés dans plusieurs académies notamment en région parisienne. Le rapport Vachey a été publié Laurent Vachey (Inspecteur général des finances et ancien directeur de la CNSA) a remis au gouvernement son rapport sur la création de la cinquième branche dédiée à la perte d’autonomie. |