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Les langues écrites reposent sur des lettres écrites. Celles-ci ont un équivalent en signes : c'est la dactylologie, ou alphabet manuel.
La dactylologie (ou alphabet manuel) est la transcription en signes gestuels de l’alphabet des langues écrites.
Née au XVIème siècle, la dactylologie connaît essentiellement deux usages. D’une part dans le cadre pédagogique (enseignement des langues vocales/écrites), et d’autre part, dans le cadre de la langue des signes, elle permet d'épeler les noms propres, quand un signe n’est pas encore créé ou n’est pas connu pour désigner une personne ou un lieu.
Dans les conversations courantes entre sourds signants, elle est relativement peu utilisée : elle n’est pas liée à la structure interne de la langue des signes et n’est pas nécessaire pour une expression en langue des signes.
L'alphabet en LSF peut servir aux entendants qui apprennent la langue des signes et n'ont pas encore un large vocabulaire : par l'épellation qu'elle permet, elle offre la possibilité de compléter un message.
De même que les langues des signes sont différentes d'une langue à une autre (d'un pays à un autre), les alphabets manuels varient. Par exemple, l'alphabet qui accompagne la langue des signes britannique s'effectue à deux mains, et non à une seule comme la dactylologie française.
A l'intérieur même de la dactylologie française, on peut constater parfois quelques légères différences régionales. Cependant, l’évolution de la communauté sourde et le développement des nouvelles technologies tendent à uniformiser les configurations utilisées.